AGE Ϟ Vingt ans. Bientôt cette putain de majorité. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Ϟ Je suis née le 17 juin à Dallas. C'est une bien grande ville, mais le Texas et moi... je peux bien vous avouer que ça fait deux. NATIONALITÉ Ϟ Américaine et pas fière de l'être. STATUT Ϟ En couple. Enfin je sais plus, j'ai toujours dit que l'amour c'était pas pour moi. OCCUPATION Ϟ J'ai laissé tomber les études et je me suis fait renvoyée de mes derniers petits boulots. Rien je vous dirais. SUPER POUVOIRS Ϟ Invisibilité. Enfin, je maîtrise pas trop donc, invisibilité quand je suis en colère.
► I'm gracefully tall and you're freakishly short.
► If a bear and a shark had a fight, who would win? DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ÊTES-VOUS À DALLAS? Ϟ Depuis toujours. Je suis née à Dallas, j'ai grandi à Dallas, mais j'espère ne pas mourir à Dallas. Je hais le Texas et ses cowboys. Enfin j'exagère, mais je n'aime pas l'endroit. C'est notamment pour cela et pour des conflits familiaux que je me suis sauvée de la maison pour partir à New-York pendant deux ans. Et j'en ai vécu en deux ans. Il m'est arrivé plus de choses en deux ans qu'en dix-huit, l'âge où je suis arrivée. OÙ ÉTIEZ-VOUS DURANT L'ORAGE DU 28 DÉCEMBRE? Ϟ Avec Juno, de retour à Dallas. Oui, je suis retournée à New-York après et revenue à Dallas seule plus tard mais j'étais à Dallas cette fois-ci. Pour la simple et bonne raison que je croyais qu'il était temps que je retourne voir ma famille pour leur présenter mes excuses. L'orage fit en sorte que Juno et moi devions nous arrêter dans un motel après avoir rencontré un éclair, continuer la route s'avérant trop dangereux. Et c'est là que les apparitions surnaturelles sont arrivées. AVEZ-VOUS REMARQUER UN CHANGEMENT DEPUIS CETTE FAMEUSE NUIT QUE CE SOIT VOUS CONCERNANT OU CONCERNANT VOTRE ENTOURAGE? Ϟ Changement, tu parles! Bien sûr que quelque chose à changé. Premièrement, le fait que je devienne invisible lorsque je suis en colère n'est pas très normal. CITEZ TROIS CHOSES QUI SONT INDISPENSABLES POUR VOUS? Ϟ À QUOI RESSEMBLE VOTRE QUOTIDIEN? Ϟ
Spoiler:
► I fookin love ya PSEUDO Ϟ PARCE QUE VOUS LE SAVEZ TOUS. AVATAR Ϟ Voir réponse précédente. ACTIVITÉ Ϟ FULL SOUVENT OÙ AS-TU TROUVER LE FORUM? Ϟ MISSISSIPI ET ANAGRON. ] COMMENTAIRES/DEDICASSES Ϟ
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Sally Walsh-Byrne
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Sujet: Re: You're telling me, it's fine, it's alright. Mer 26 Jan - 2:23
TUMBLR mgmt - kids Makin' mama so proud, but your voice was too loud.
« SALLY! TON PUTAIN DE LAPIN, DANS SA CAGE! » Bien entendu, aucune forme d'autorité n'était présente dans la demeure pour dire à Stormy de surveiller son langage. Elle n'avait que quatorze ans après tout, elle n'était pas censée parler de cette façon. Surtout pas à sa jeune sœur de seulement onze. Je repris Sookie dans mes mains et la replaçai dans sa cage en levant les yeux au ciel. « Si tu aurais évité de rentrer en trombe dans ma chambre, peut-être aurais-tu évité la catastrophe. » J'avais également cette habitude de parler trop bien pour mon âge ce qui me valait diverses moqueries de mes sœurs aînées. « Ouais eh bien, laisse moi t'apprendre ma vieille, que ça pourrait me TUER, t'entend? Je suis allergique aux rongeurs, le médecin me l'a dit, donc je te prierais de garder ton lapin dans sa cage, MERCI. » Stormy avait beau être l'ainée, elle n'était pas vraiment la plus mature. Mon autre sœur, Ginger, elle, c'était l'enfant prodige, l'intellectuelle, la musicienne classique, la plus polie etc... Moi? J'étais la plus jeune, qui aimait les lapins. C'était ça mon titre. Quand mes parents nous présentaient, ils qualifiaient Stormy d'avenir prometteur en mode et en mannequinat et vantaient le fait qu'elle avait gagné un concours de bébé-mannequin à l'âge d'un an. Ginnie elle, c'était bien sûr, l'enfant prodige et moi, ben... Sally, elle... C'est notre petite dernière et elle adore les animaux. Bien sûr. Enfin, je me suis faite à ce statut de mal-aimée. Mais bon, ça ne m'a jamais vraiment dérangée. Autrement, j'ai vécu une enfance relativement normale. Si cela exclu le fait que mon père possède une chaîne de gyms ultra-fréquentée au Texas, que ma mère est une ex-mannequin profiteuse d'argent et que les deux n'étaient jamais à la maison en nous faisant garder par une nourrice mexicaine, tout allait bien. Je n'ai que fréquenté des écoles privées, j'avais de nombreuses querelles avec mes sœurs ainées et j'avais un lapin prénommé Sookie. Tout ce qu'il y a de plus normal. « ...Ensuite, le prof a montré ma dissertation à TOUTE la classe et puis il a dit un truc du genre: Alors ça, c'est la meilleure production qu'on m'ait jamais remise! Et puis, attendez, TOUT LE MONDE se retourne vers moi et applaudit, c'était vraiment génial! » Mes parents acquiescèrent de la tête en souriant bêtement suite au racontage de vie de ma sœur Ginger. « C'est extraordinaire, Ginny, nous sommes fiers de toi! » Ils reposèrent leur attention sur l'aînée de la famille, Stormy qui avait l'air d'avoir envie d'être ailleurs qu'en repas de famille. Cette dernière regardait son assiette d'un air contrarié comme toujours, jouant avec sa nourriture avec l'aide de sa fourchette. « Et toi, Stormy. Tu as passé une bonne journée? » La concernée répondit par un simple marmonnement. « Qu'as-tu fait d'intéressant? » « Rien. » Un désagréable silence s'installa autour de la table. Ma mère souriait comme une demeurée et mon père but une gorgée de vin rouge. Ginger se remit à manger en silence et Stormy ne changea d'attitude. Elle était dans sa crise d'adolescence, peut-être. « Sally? » Satisfaite qu'on s'adresse enfin à moi, je me redressai sur ma chaise et commençai sans trop d'entrain. « Eh bien, ce matin... » « Oh mon Dieu, désolée de t'interrompre ma chérie, mais je vais être en retard à ma séance de yoga. Bisous les filles! » Elle envoya un baiser soufflé et disparut de la pièce. Je poursuivis mon histoire s'en trop m'en soucier, mon père ayant l'air intéressé. J'affichai un léger sourire. « Donc comme je disais, ce matin, Maria est venue me mener à l'école, j'avais pas envie de prendre la voiture, et puis ben... » Stormy se leva soudainement et quitta la pièce, n'ayant même pas eu l'air de m'avoir écoutée une seule fois. Ginger et mon père étaient là pour m'écouter, au moins. « J'ai vu Jessica dans la cour de récré et on a joué à l'élastique... » Mon père m'interrompit. « Qu'as-tu dit? » Étonnée, je bégayai légèrement. « Ben, on a joué à l'élastique... » « Non, non avant... » Je ne voyais pas vraiment où voulait-il en venir. Je laissai un silence s'installer à table. « Tu as dit que tu as refusé de prendre la voiture. Et Maria t'as laissée faire? Vraiment, je vais devoir lui en toucher deux mots. Tu sais bien que je veux absolument que tu prennes la voiture, tu ne sais jamais ce qui peux t'arriver en y allant à pied... » Il avait vraiment l'air furieux. Ginger ne disait rien. Soudain, son téléphone sonna. « Les fillles, j'ai une réunion importante, je ne reviendrai pas avant très tard cette nuit. Bonne soirée! » Et il quitta la pièce, comme les deux autres, mes laissant bredouille sur ma chaise. Ginger, remarquant ma petite peine, s'approcha de moi. « Eh, Sally. Tu as envie de jouer au Dance Dance Revolution avec moi? » J'hochai la tête d'un air enjoué devant l'air satisfait de ma sœur. Malgré qu'elle pouvait faire sa chiante la plupart du temps, restait qu'elle avait toujours le mot pour me faire sourire.
FYEAHEMMAWATSON@TUMBLR say hi to your mom - november was white, december was gray Well, someday soon, when the spring brings the sun I'll finally sleep, I'll finally
« Où allez-vous? » Mon père finit d'attacher son manteau tandis que ma mère parlait nerveusement avec je-ne-sais-qui au téléphone. Les deux semblaient plutôt inquiets et en hâte de partir. Ginger arriva derrière moi et posa ses mains sur mes épaules, regardant mes parents avec la même mine interrogative que moi. Mon père finit par répondre. « À l'hôpital. Votre sœur est actuellement dans le coma. » Cette nouvelle me poignarda. Comment cela était arrivé? À une de ses stupides fêtes, probablement. Stormy avait toujours été la petite rebelle de la famille. Celle qui n'écoutait pas et qui faisait le mur. Voilà ce à quoi elle en était arrivé. Elle avait dépassé les bornes. Mes parents quittèrent rapidement, sans au revoir, me laissant avec Ginger complètement déboussolée. Sans afficher d'expression faciale, une larme se permit de couler sur ma joue. Ma sœur l'essuya avec son pouce et m'emmena ailleurs, pour m'aider à me changer les idées.
Cette nuit là, les parents revinrent très tard. Il était environ trois heures du matin lorsque j'entendis leurs pas dans le hall d'entrée. Je ne dormais pas. Je ne pouvais pas dormir sachant ce qui arrivait à Stormy. Ils se disputaient à voix basse, craignant de nous réveiller. « Tu crois que c'est de ma faute si notre fille est prise à l'hôpital? » Demanda mon père d'un ton furieux. De son habituelle arrogance, ma mère lui répondit: « Parce que tu crois que c'est de la mienne? Bien sûr que c'est à cause de toi, tu n'es jamais présent à la maison! Toujours occupé par tes conneries! Voilà ce que ça a donné. » « Tu es franchement impressionnante, Victoria. Comme si tu étais mieux que moi, peut-être? Tu n'es encore moins souvent à la maison et lorsque tu promets aux filles de passer une journée avec elles, tu trouve toujours une excuse de dernière minute! Tu me dépasses, vraiment! Bon, je vais dormir à l'hôtel, on se revoit demain. » La porte claqua et j'entendis ma mère retirer ses talons furtivement avant de se diriger vers sa chambre, lâchant un juron au passage. Mes parents ne se disputaient jamais (probablement parce qu'ils ne trouvaient pas le temps pour), c'était franchement très bizarre. Surtout le fait que mon père désire dormir à l'hôtel pour une nuit. Je ne réussit pas à retrouver le sommeil.
Le lendemain matin, Ginger et moi nous rendîmes à l'hôpital. On nous avait annoncé que Stormy s'était réveillée vers 5h30 le matin. Une infirmière nous conduit à sa chambre, il devait être dans les environs 10h. Elle était là, ses longs cheveux blonds bouclés lui retombant sur les épaules. Elle dormait. De millions de fils étaient rattachés à elle et la robe d'hôpital qu'elle portait n'allait certainement pas la ravir. L'infirmière nous fit signe de nous asseoir. Je m'installai sur la chaise située à sa droite, Ginger sur la gauche. Je lui prit la main. Ginger et moi restâmes en silence pendant un bon moment. Jusqu'à ce que l'ainée se réveille. Nous attendîmes qu'elle soit complètement réveillée avant d'engager la conversation avec elle. Au début, elle sembla complètement perturbée. Elle tenta d'arracher les fils mais Ginger l'en empêcha. Elle regarda un peu partout dans la pièce, nerveusement jusqu'à temps que son regard ne se pose sur moi. Et là elle esquissa un sourire. Moi, mon visage n'avait nullement changé. Elle se retourna et tendit la main à Ginger. « Salut. J'ai manqué quelque chose? » Sa touche humoristique fonctionna avec Ginger, qui sourit, mais pas avec moi. « Oh Stormy, ne nous refait plus jam... » « T'es conne de naissance ou tu fais exprès? » Jamais je ne m'étais exprimée ainsi. Jamais je ne m'étais exprimée tout court. Ginger me regarda avec effroi tandis que Stormy avait baissé les yeux. Un silence froid s'installa dans la chambre. « Vraiment Stormy, t'en as pas assez de faire ta mini-maman? De faire le mur, de rien écouter? De faire ta pute, quoi! Regarde où ça te mène! Vraiment, t'es pathétique, j'me casse. » Sans leur adresser un seul regard, je me levai brusquement et partit, en larmes.
« Les filles... Votre mère et moi avons pris une décision importante.» Je savais ce qui allait arriver. Le divorce, bien sûr. « Nous allons divorcer. » Ma mère, sans aucun tact, comme d'habitude. Personne ne réagit. Personne ne savait comment réagir, pour tout dire. Sans dire un mot, Ginger se rendit à l'étage et je remarquai un léger sourire chez Stormy. Moi, rien ne laissait paraître. Après un bon moment à rester ainsi, ma mère nous annonça qu'elle partait à Los Angeles refaire sa vie et qu'elle partait à l'instant. « Amuses-toi bien. » Furent les derniers mots que je lui adressai.
Dernière édition par Sally Walsh-Byrne le Dim 30 Jan - 3:23, édité 15 fois
Sally Walsh-Byrne
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Sujet: Re: You're telling me, it's fine, it's alright. Mer 26 Jan - 2:23
TUMBLR kanye west - runaway Doesn't have to get crazy, Why can't she just run away?
Personne ne m'écoute dans cette putain de maison. Personne ne m'a jamais écoutée. J'en ai pris l'habitude, mais parfois, j'en ai plus que marre. Même quatre ans après le divorce de mes parents, plus rien n'allait dans la famille. En tant que plus jeune, glisser mon mot à dire était presque impossible. Stormy causait encore tous les problèmes, et Ginger tentait de les résoudre comme une vrai diplomate. Moi, je ne faisais rien. On m'oubliait là, je n'étais jamais le sujet des conversations. On pouvait carrément ne pas me parler pendant une journée complète. Je n'étais qu'une ombre dans toute cette frénésie. L'ombre de mes si importantes sœurs.
Mais le pire arriva lors de cette soirée. C'était la fin du printemps et mes sœurs, mon père... et moi étions invités à un mariage. J'ignorais qui était les futurs époux, mais mon père nous avait dit qu'il s'agissait du fils d'un de ses anciens associés, ou un truc du genre. Enfin bref, j'étais très excitée de me rendre à ce mariage, pour aucune raison particulière. Je m'étais préparée (seule, mes sœurs ayant autre chose à faire de plus important à faire) toute la matinée. Robe, ongles, cheveux. La totale. Je n'étais même pas sortie de ma chambre. Vers midi, il était temps de quitter. Mon père lança un dernier appel et j'entendis les pas de Ginger et Stormy se diriger vers l'entrée. Quant à moi, il ne me manquait qu'un dernier détail à mon maquillage et j'étais prête. Le problème? Le bruit de la porte qui claquait se fit entendre. Paniquée, je sortis en trombe de ma chambre découvrant avec effroi que toute la petite famille était partie... sans moi. Ils m'avait oubliée. Légèrement choquée, je me dis qu'ils allaient sûrement remarquer en chemin et revenir me chercher. Deux heures plus tard, je perdis espoir. Je me rendis à nouveau dans ma chambre, me démaquillai et enfilai un pyjama pour être un minimum confortable en étant seule à la maison. Tout en me versant un bol de céréales dans la cuisine, la porte s'ouvrit. C'était Doug, le chauffeur. « Mademoiselle, votre père tiens à s'excuser pour ce malheureux inconvénient et m'a demander de venir vous chercher pour vous emmener aux festivités. » Je rangeai la pinte de lait dans le réfrigérateur. « Merci, Doug mais ce ne sera pas nécessaire. Comme tu le vois, je ne suis pas... prête à sortir. Tu diras à mon père que c'est trop tard. Je reste ici. » Doug acquiesça d'un hochement de tête solennel avant de quitter la demeure.
Je décidai d'endurer cet oubli de la part de ma famille pour encore quelques semaines. Si malgré toutes mes tentatives, je restais dans le noir, j'allais partir et contacter Minty, mon amie d'enfance résidant à New-York. Après tout, ce n'était pas comme si cela allait véritablement leur faire quelque chose. Je n'existais plus pour eux. Les seules fois auxquelles ils daignaient m'adresser la parole, ce n'était que pour me crier dessus ou me reprocher quelque chose. C'était complètement insupportable.
Rien n'avais changé depuis. C'est donc un matin de juin que je décidai de partir. Minty et ses parents étaient au courant. Je partais de chez moi définitivement pour aller chez elle. J'allais bientôt avoir 18 ans, pas encore majeure, mais en mesure de prendre mes propres décisions. Il était très tôt le matin, mon père était absent et mes sœurs dormaient. Ma valise était déjà sortie, il ne me restait plus qu'à la préparer. Lorsque tout fut prêt, je rédigeai mon mot d'adieu. Ce dernier fut plutôt bref, je dois l'admettre. Ginger, Stormy, Papa. Je suis partie. Je ne vous dis pas où. De toute façon, je ne crois pas vraiment que cela pourrait vous préoccuper. Je ne sais pas quand est-ce que je reviendrai. Demain, dans une semaine, dans un mois, dans un an? La vie ici est insoutenable... N'essayez pas de me contacter ou de lancer des avis de recherche. Je suis grande maintenant, je saurai me débrouiller. Je vous écrirai, mais ne vous attendez pas à voir mon adresse sur l'enveloppe. J'essuyai du rebord de ma main les quelques larmes qui menaçaient de couler et partit.
PETITEMANDIE@TUMBLR jay-z ft. alicia keys - empire state of mind These streets will make you feel brand new, the lights will inspire you.
Je ne savais franchement pas à quoi m'attendre en arrivant ici. Bien sûr, j'étais déjà venue à New-York. La seule différence était que je n'étais jamais venue à New-York seule. J'étais partie de Dallas en autocar avant de m'arrêter en Arizona et faire le reste du trajet par le pouce. Le voyage dura cinq longs jours, et par chance, je ne tombai sur aucun maniaque. Quelques jeunes pervers, mais ça va, je m'en suis sortie. « Allez, ma belle, je te laisse ici, tu peux te rendre à Manhattan en bus facilement. » Je tendis un billet de cinquante dollars au type qui m'avait conduit. Après tout, il était celui qui m'avait gardée le plus longtemps, je lui devais bien ça, malgré qu'il passait son temps à me reluquer les fesses ou la poitrine. Il était âgé d'environ vingt-cinq ans, avait les cheveux bruns et courts, une barbe de Superbowl et il était plutôt grand. Il arborait une montre voyante qui semblait être sa plus grande fierté. Sa voiture était une vieille van qui sentait le cannabis, les sièges en tissus dévoilaient leur peluche et la radio était brisée, ce qui faisait que le temps passait lentement. D'une moue pleine d'assurance et d'un simple signe de la main, le jeune homme (dont je n'ai jamais su le prénom), me fit signe de sortir en refusant l'argent. Je le remerciai à voix basse et sortit de sa voiture, claquant la porte en faisant gaffe de ne pas la briser. Il m'avait laissé à la station de cars, et j'achetai un ticket pour le prochain. J'arrivai à Manhattan deux heures et demie plus tard, soulagée et surtout exténuée de tout ce trajet. Toutes ces lumières m'aveuglaient, j'étais éblouie et complètement en admiration. J'adorais New-York, c'était ma ville préférée. Je pris mon portable afin d'appeler Minty. Plus de batteries. Eh merde. Je me dégotai une cabine téléphonique où les restes de McDo et de vomi traînait. Dégoûtée, j'empoignai le combiné sur le bout des doigts et composai son numéro. Minty décrocha au son de la deuxième tonalité. « Allô? » Entendre sa voix me fit sourire. « Minty? C'est Sally! » Le cri qui suivit fut si fort que je décollai un peu le combiné de mon oreille. « Oh Sally! Où est-tu, je viens te chercher immédiatement avant qu'il t'arrive quoi que ce soit! Oh Sally, comme je suis contente de te parler, ma chérie, Aaaaaah j'arrive. » Ne connaissant pas trop les lieux, je lui dis que j'étais à Times Square, devant une boutique de chaussures dont le nom m'échappe. Vingt minutes plus tard, une limousine s'arrêta devant moi et la fenêtre de derrière s'ouvrit. Avant même de m'avancer vers la voiture, une jeune femme de mon âge en sortit, vêtue d'un trench coat classique Burberry, d'escarpins et de collants noirs. Ses cheveux étaient d'un blond irrésistible et elle était plus grande que moi et très mince. Elle me prit dans ses bras dès qu'elle arriva à moi. « Sally, ma petite texane d'amour! Alors, tu as quitté ton ranch? Ohhhh comme je suis contente de te voir, on va s'éclater comme de vraies folles, allez monte dans la voiture, tu dois être frigorifiée! » Pour tout dire on était en juin et c'était le lendemain de mon anniversaire. Mais ce détail, je n'ai pas repensé le glisser dans une conversation tellement Minty parlait. D'elle surtout. Le fait que je sois partie de chez moi sans prévenir personne et que j'allais me réfugier chez elle ne lui dérangeait pas plus que cela, mais bon je la connaissais, ce n'était pas trop vexant. Minty, son père, sa mère et son frère étaient des amis de ma famille depuis très longtemps. Au fil du temps, nous avions plutôt perdu contact sans le vouloir, résidant aux deux bouts du pays. Enfants, Minty et moi passions des heures à monopoliser la grande roue en Lego du légendaire magasin Toys'R'Us ou encore de s'acheter les pires jouets d'enfants friqués chez Schwartz. Lorsqu'ils venaient à Dallas, les deux familles se rendaient dans notre résidence secondaire en campagne et nous passions des après-midi dans les champs. Minty était un élément clé de mon enfance et je trouvais très dommage que nous nous soyons perdues de vue. Bref, le fait d'avoir fugué s'avérait plutôt être une bonne idée. Le trajet fut surtout long à cause des embouteillages (mais il faut s'en attendre à New-York). Nous arrivons dans l'Upper East Side, chez Minty. Son luxueux appartement n'a pas changé d'une miette, toujours aussi chic. Son frère n'était pas présent, à cause de ses études à Darmouth, ses parents étaient quant à eux en voyage d'affaire. Le chauffeur avait monté mes bagages et Minty me fit signe de les suivre jusqu'à une chambre. En arrivant dans la pièce, je fus complètement émerveillée. Minty et ses parents m'avaient (ainsi que les décorateurs et autres employés) fait une chambre magnifique. Pas le genre de chambres d'invités typique. Une vraie chambre faite sur mesure. Les murs étaient vert pomme, le lit à baldaquin gigantesque impressionnant et les photos de Minty et moi jeunes dans de petits cadres. C'était vraiment trop. « Minty, vraiment... C'est... magnifique, je ne sais pas quoi te dire... » La concernée esquissa un large sourire. « Alors ne dis rien, je suis heureuse que ça te plaise! » La vie à New-York me plaisait énormément. Je vivais comme dans Gossip Girl, j'avais des tas de nouveaux amis et la famille de Minty me considérait comme l'une des leurs malgré leurs fréquentes absences. Il m'arrivait parfois d'écrire à ma vraie famille, à Dallas, sans toutefois indiquer où je résidais, je n'avais pas envie qu'ils se mêlent de nouveau à ma vie. La plupart du temps, je ne pensais pas trop à eux, je n'en avais même pas le temps. Cependant, la nuit, lorsque j'étais seule dans ma chambre, leurs visages ne voulaient pas sortir de mon esprit. Surtout celui de mes sœurs, suivit de mon père par moments, et même celui de ma pimbêche de mère.
Dernière édition par Sally Walsh-Byrne le Sam 29 Jan - 21:02, édité 13 fois
Sally Walsh-Byrne
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Sujet: Re: You're telling me, it's fine, it's alright. Mer 26 Jan - 2:24
PETITEMANDIE@TUMBLR the black kids - partie traumatic This jungle is massive, so please don't be so passive, be aggressive, impress us
J'avais aidé Minty avec sa fête d'anniversaire toute la journée. Elle m'avait confié la tâche d'appeler le traiteur, le fleuriste tandis qu'elle s'occupait de tout décorer la maison. En quelques heures, son appartement de l'Upper East Side était devenu un vrai restaurant chic oriental. La veille, nous étions allées nous acheter une tenue pour l'occasion. Minty se dégota une robe rouge bourgogne splendide chez Armani, qui mettait son corps parfait en valeur. Quant à moi, je me procurai une robe bustier noire que j'allais enfiler avec un collier de perles. Nous avions passé le reste de l'après-midi à nous préparer, nous amusant comme de vraies folles. Les invités arrivèrent vers vingt et une heure, la fête battait son plein quelques temps après. « Salut. » Assise au bar, verre de tequila en main, je me retournai afin de faire face à mon interlocuteur. « Euh...Bonsoir. » J'avais prononcé cette réplique sans aucune prétention, j'étais juste légèrement intimidée par la beauté de l'Apollon qui m'adressait la parole. Je ne l'avais jamais vu auparavant. « Je m'appelle Juno. Un ami d'enfance de Minty. » Ah le voilà, le fameux Juno. Minty m'en avait parlé de nombreuses fois, son meilleur ami, celui pour lequel elle éprouvait des sentiments même. Dieu sait pourquoi, elle ne me l'avait jamais présenté. Je n'en éprouvait pas vraiment d'intérêt, pour tout dire. Mais voilà qu'il se tenait devant moi, à me parler, et Dieu qu'il était beau. Son allure british, ses yeux fougueux... il n'était pas désagréable à regarder. Ce qui me rendit encore plus timide. Merde. Et il semblait de plus en plus proche de moi. « Sally. »
Le reste se déroula tellement vite, que je n'ai même pas eu le temps de tout réaliser. Peut-être que l'alcool que j'avais ingurgité un peu avant n'avait pas aidé à la cause. Enfin bref, me voilà, assise sur la machine à laver de Minty en train d'embrasser fougueusement son petit-ami. Quelle amie ingrate je faisais là. Heureusement pour nous, Minty était à l'étage, la fête battait son plein, elle devait s'occuper de tous ses invités. Apollon, Juno, et moi profitions donc du petit moment d'intimité qui nous était offert. Comme deux vrais traîtres. Mais bon Dieu, c'était divin, personne ne m'avait jamais embrassée de la sorte auparavant. Une soudaine envie me prit, je m'apprêtai à retirer son t-shirt lorsque...« Sally, tu es là? Allez, qu'est-ce que tu fais, on va couper le... Dites moi que je rêve. » Minty laissa tomber le truc qu'elle tenait entre les mains. D'un geste synchronisé, Juno et moi nous retournâmes vers elle, une expression de terreur envahissant nos visages. Mais qu'est-ce qui nous avait prit, à la fin? Connaissant Minty, ma peine allait être lourde...
En effet. La fête se termina et tous les invités rentrèrent chez eux. Incluant Juno. En refermant la porte après que le dernier soit sorti, Minty se retourna vers moi en me fusillant du regard, sans dire un mot. « Minty, je... je suis désol... » N'ayant même pas le temps de finir ma phrase, la belle blonde se dirigeait à grands pas furieux vers ma chambre. Je la suivis. Alors que j'étais dans l'antre, je la vis en train d'ouvrir mes tiroirs avec les vider avec une rage dont je ne l'avais jamais vue auparavant. « Mais... qu'est-ce que tu... eh, fais attention! Mais qu'est-ce qui te prend? » Elle sortit mes valises de sous le lit et se releva en se dirigeant vers moi. « Tu savais ce qu'il représentait pour moi. Tu savais que je l'aimais... depuis longtemps en plus! Petite salope, tu n'es qu'une pauvre agaçe. » Elle me gifla avec une forte intensité. Tellement forte que j'en restai bouche-bée, la regardant avec effroi, la main posée sur la joue. « Je ne veux plus de toi ici. Prépare tes valises, tu quittes demain à la première heure. Je ne veux plus voir ta tête de trainée ici. » Pas la peine de vous dire que je dormis à peine cette nuit là. Se faire jeter de la maison, alors que vous n'avez nul part où aller. Génial. À quatre heures du matin, Minty dormait profondément, il n'y avait aucun bruit dans l'appartement. Sur la pointe des pieds, je remplis mes valises de tous mes biens. Je m'habillai, me maquillai et finit de me préparer en moins de deux. Je me dirigeai vers le bureau. Ne voulant pas ouvrir la lumière, je cherchai un papier et un crayon à tâtons. Je finis par en trouver et écrit un message d'adieu. Une larme perla sur ma joue, cette situation me rappelant Je pars. N'essaie pas de me rejoindre ou quoi que ce soit, même si je sais que tu ne lèveras même pas le petit doigt. Je tenterai de trouver un boulot, ne t'inquiètes pas pour moi. Ne tente même pas de reprendre contact. Tu es un être ignoble, Minty. Au passage, ton petit copain était un sacré coup. J'étais tellement choquée, contrariée et furieuse que je ne savais même plus ce que j'écrivais. J'appuyai sur le bouton de l'ascenseur, en jetant un dernier coup d'œil à l'endroit qui m'avait hébergée pendant environ quatre mois. Puis je partis. Pour de bon.
TUMBLR cobra starship - living in the sky with diamonds Losing control now, and I hope you come back down
Les yeux vides, dénués d'espoir, barbouillés de noir, la bouteille à la main et la cigarette dans l'autre. Fous rires qui s'échappaient d'un rien. Cheveux en bataille, mini short en jean déchiré, débardeur trop grand. On trébuche, on titube, on rit de nouveau. Cette sensation, cette sensation que certains adorent, d'autres redoutent. Il m'arrivais souvent de passer des soirées comme celles-ci, tous les soirs ressemblaient à ce soir là, ou presque. Le pire dans tout ça, c'est que j'étais seule. Je n'avais jamais été énormément sociable, préférant la solitude, mais je consultais les personnes qu'il fallait, lorsqu'il le fallait. Depuis que Minty m'avait virée de chez elle, j'avais su me débrouiller par moi-même. Avais-je ingurgité seulement de l'alcool? Probablement que non, restait à savoir quoi, mais je m'en foutait. Je m'en foutais comme je me foutais de tout. Je me foutais de ma famille, je me foutais de la société, je me foutais de tout. De tout. Dans mon nouveau milieu de vie, tout le monde me connaissait. Tout le monde connaissait ma putain de façon d'agir, cette presque plus adolescente de seulement dix-huit ans qui connaissait déjà une vie de débauche et qui ne travaillait pas. Mais pour eux, c'était bien normal, on ne pouvait pas dire qu'ils étaient mieux que moi. Sexe drogue et alcool étaient mes mots d'ordre, et on me laissait faire. Donc, je continuais. Droguée, dévergondée, insouciente et mal dans ma peau. Mais tout ce que je faisais, c'était profiter de la vie d'une façon plus ou moins saine. Les rares gens normaux qu'il m'arrivais de fréquentaient me répondait que ce n'était pas de cette façon qu'il fallait profiter de la vie, mais je leur répondait, un sourire espiègle aux lèvres et le sourcil finement remonté que tout le monde avait une perception différente de comment vivre sa vie et que la mienne était autrement.
Puis pour un instant, je décidai de m'asseoir un instant pour faire le vide. Pleurer. Évacuer tout ce que j'avais à l'intérieur. Toute cette souffrance qui m'obligeait à agir ainsi. Pleurer pour pleurer, pour se faire du bien, ça aidait parfois, surtout pour moi. J'étais saoule, sous l'influence de quelque chose, c'était certain. J'écrasai ma cigarette avec mon talon et restai assise sur le bord du trottoir, contemplant droit devant moi. À vrai dire, j'étais complètement perdue dans ses pensées et commençait à en avoir mal à la tête. Les ruelles de New-York étaient dangereuses surtout lorsqu'on y trainait tard le soir et surtout lorsqu'on est une jeune femme de dix-huit ans. Mais j'en avais l'habitude, m'étant fait prendre quelques fois, mes capacités étant beaucoup trop affaiblies, mais j'avais désormais appris à me défendre avec le temps, je n'avais plus peur du tout. L'avantage avec mon mode de vie, c'était que je n'avait plus peur de rien, ayant vu le pire.
Une gorgée de vodka envahit ma gorge, une dernière cigarette allumée puis portée à ma bouche me réveilla. Je me relevai de mon trottoir puis commençai à tournoyer dans tous les sens, ne sachant pas trop ce que je faisais. J'aperçus une ombre à l'horizon, mais n'y prêtai guère attention. Tant que j'étais dans ma bulle, dans mon monde à moi, tout était parfait. J'avais l'air d'une trainée de minimum vingt-deux ans dans cette accoutrement, mais elle je m'en foutais, encore une fois, je m'habillais comme je le voulais et emmerdait tout ceux qui me critiquait sur ce point. Pendant ce temps l'ombre s'avançait de plus en plus, mais je ne la remarquai pas. Jusqu'à temps qu'un faux pas avec mes chaussures me valut une chute dans les bras de l'ombre qui s'avérait désormais à être une vraie personne. Une personne qui semblait louche, comme tous ceux que je croisais. J'éclatai d'un rire sonore, penchant la tête vers l'arrière et tentant en vain de me relever. Mes cheveux étaient complètement décoiffés, mon maquillage coulait littéralement sur mon visage, mes vêtements étaient déchirés. Je pris une autre gorgée de vodka et lança ma nouvelle cigarette derrière elle. Mon regard se posa sur l'inconnu, mon regard vide, aux yeux rouges. « Salut mon beau. » L'ombre ne me répondit pas, mais je distinguai son sourire salaud dans l'obscurité. Il m'empoigna le bras et m'amena dans une autre direction. Qu'il fasse ce qu'il veut avec moi, au stade où j'en étais, plus rien ne m'importunais. Je le suivis sans opposition et nous arrivâmes vers une voiture garée dans une ruelle. Je ne me rappelle plus vraiment de ce qui s'est passé par la suite, mais je suis persuadée qu'il ne m'a certainement pas offert le thé. J'en sortis encore plus déshabillée qu'en y rentrant et continuai ma route, ne sachant trop où aller. Jusqu'à temps qu'une autre silhouette me percute. Relevant mes yeux vides vers lui, je le reconnus. Non, pas lui, ça ne pouvait pas être lui. Juno. Je tentai de m'échapper, mais tombai immédiatement dans les pommes au creux de ses bras.
Dernière édition par Sally Walsh-Byrne le Sam 29 Jan - 18:13, édité 3 fois
Sally Walsh-Byrne
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Sujet: Re: You're telling me, it's fine, it's alright. Mer 26 Jan - 2:24
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Mes yeux s'entrouvrirent lentement, laissant pénétrer l'aveuglante lueur du jour. Un mal de crâne atroce me parvient, je refermai les yeux aussitôt. Puis, je me rendis compte que j'étais dans un appartement que je ne connaissais pas. Je ne paniquai aucunement, j'avais l'habitude de ce genre de réveil. Mais cette fois-ci, c'était plutôt bizarre. L'appartement était relativement bien rangé. Aucune vieille pizza sur le sol, de joints entamés ou de vieilles capotes trainant un peu partout. Rien de tout ça. Tout était assez bien peint et nettoyé. Où étais-je tombée cette fois-ci. De plus, je remarquai que j'étais couchée sur un canapé, vêtue d'un peignoir blanc comme neige et qu'aucune présence masculine n'était à mes côtés. J'avais dormi seule. On avait pris soin de moi. Je ne comprenais pas. Je tentai de me rappeler, mais aucun souvenir de la veille ne me revenait. Soudain, j'entendis des pas venant de derrière moi. Surprise et anxieuse, je sursautai, tentant de pencher ma tête afin de voir qui s'approchait. Constatant la difficulté de la chose, je laissai tomber. « Bonjour. » Cette voix. Cette voix qui m'avait hantée pendant des mois, mais que je n'avais pas pu entendre. Cette voix qui aurait eu intérêt à se taire lorsque j'allais lui dire quelque chose d'important, qu'il n'allait pas oublier. Pourtant, elle était là, devant moi, et moi, je n'arrivais pas à prononcer quoi que ce soit. Juno. Juno, l'ex de Minty m'avait repêchée. Je n'en croyais pas mes yeux, ni mes oreilles. Qu'est-ce que c'était que cette blague? « T...t...toi, toi! » Je ne savais plus quoi faire d'autre. Comment réagir. C'était beaucoup trop pour moi. Douloureusement, je tentai de me relever, mais Juno me fit recoucher sur le sofa doucement. « Ne te précipites pas. Tu as besoin de repos. » Il me demanda si je le reconnaissais, j'affirmai une fois calmée. Juno me dit qu'il partait au travail et qu'il demanderait à son patron si je pourrais avoir un travail par la même occasion. Beaucoup trop gentil pour une fille qu'il n'a pas vu depuis des mois. Je lui souris timidement en le regardant quitter l'appartement. Tout l'après-midi, je tentai de me rendormir, sans succès. J'étais bien trop perturbée par ce qui c'était produit le matin.
Juno revint vers dix-sept heures. J'étais en train de regarder 16 and pregnant, un sac de chips en main. « Tu n'as pas eu trop de mal à retrouver ce dont tu as besoin? » Sa voix me fit sursauter. Honteuse, je repliai rapidement le sac, cherchant une excuse. « Désolée, j'avais un peu faim... » Il rigola alors que mon visage rougissait automatiquement. « Ne t'excuse pas pour avoir envie de manger, voyons. Tu devrais me réprimander de ne t'avoir rien préparé au contraire. » Je souris.
Notre histoire a donc débuté à partir de ce moment. Bon, nous n'avons pas vécu l'amour fou au départ, mais tout s'est déroulé progressivement. Il est clair qu'une toxicomane ne s'en sort pas du jour au lendemain non plus. Juno m'a beaucoup aidée sur ce point. Ce fut probablement une des étapes les plus marquantes et difficiles à surmonter de toute ma vie. Rester sobre. Mais Juno a tout fait pour y parvenir. Il était le meilleur ami que je n'avais jamais eu. « ...Well, can you tell me, why you're so stuck up? » Il n'y avait plus personne dans le café, Juno et moi en profitions donc pour danser et chanter, lui en passant la vadrouille, moi en lavant les tables. « When you act like you're so down, does paranoia come around... » C'était le genre de moments qui faisait partie de ma liste des moments préférés passés à New-York. « And seize your mind, now roll your e-eyes! » C'était le 4 juillet. Les feux d'artifices allaient bientôt commencer à Times Square. Je finis de laver la dernière table et nous étions partis.
FREEDOM-IN-SPRING@TUMBLR diddy-dirty money - coming home Let the rain wash away all the pain of yesterday I know my kingdom awaits and they’ve forgiven my mistakes
« Je veux retourner chez moi. » Juno se tourna vers moi. Personne ne parlait. Cela faisait plus de deux ans que j'étais à New-York, que je n'avais pas vu ma famille. Ma colère contre eux s'était apaisée, du moins, c'est ce que je croyais et j'étais prête à retourner au Texas, pour de bon. Bien sûr, je n'avais pas pris cette décision sur un coup de tête. Il m'avait fallu plusieurs semaines avant d'être totalement sûre. « Pour...Pour de bon? » J'acquiesçai d'un signe de tête, Juno baissa les yeux et se dirigea vers la fenêtre. Peut-être avait-il compris que je souhaitais y aller seule, ce qui n'était absolument pas le cas. Arrivée derrière lui, j'entourai mes bras autour de sa taille et posai mon menton sur son épaule. « Mais sache que je n'irai nul part sans toi. »
Dernière édition par Sally Walsh-Byrne le Sam 19 Fév - 21:35, édité 23 fois
Sally Walsh-Byrne
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Sujet: Re: You're telling me, it's fine, it's alright. Mer 26 Jan - 2:24
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BYE BYE AARON
MOI radical face - welcome home You were never supposed to leave Now my head's splitting at the seams
Come back.
Dernière édition par Sally Walsh-Byrne le Sam 29 Jan - 8:14, édité 1 fois
Sujet: Re: You're telling me, it's fine, it's alright. Jeu 27 Jan - 0:22
COMPLICEWATTZ tu gères toujours avec la magnifique
Sally Walsh-Byrne
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Sujet: Re: You're telling me, it's fine, it's alright. Jeu 27 Jan - 1:27
JUNO: HAHA PUTACIENNES QUE NOUS SOMMES. C'est trop wesh quoi. ANAGRON: ANAAAAAAAAA RUTH: Mon Dieu je ne te replace pas MAIS AMANDAAAAAA. COMPLICE: T'es sex avec Candice, nom de Dieu.