CHUCK ☆ i'll follow you into the dark.

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BY TUMBLR@dimkabelikov

CHRISTIAN MASCHA, BLACK-IRVING

✩ Don't become a ghost without no colour, cause you're the best paint life ever made.

AGE Ϟ Si vous êtes bon en mathématique et que vous êtes logique alors vous comprendrez que cette demoiselle vient tout juste d'avoir vingt-et-une années, et oui c'est ainsi lorsqu'on nait en fin d'année. Donc elle entre dans sa vingt deuxième année d'existence. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Ϟ Chuck à ouvert pour la première ses prunelles un vingt-neuf décembre de l'année mille neuf cent quatre-vingt huit dans l'une des nombreuses cliniques publiques de la ville de Dallas au Texas comme la plupart des membres de sa famille. NATIONALITÉ Ϟ Contrairement à certains membres de sa parenté, la blonde est issue d'une union entre une britannique de naissance et un américain, ce qui explique en majeur partie sa double nationalité à savoir américano-britannique STATUT Ϟ Les histoires d'amour, toujours le même refrain, toujours la même rengaine comme quoi nous sommes mieux seul que mal accompagné. Cela, Chuck l'a comprit depuis longtemps mais parfois le fait de favoriser la chance, la fameuse seconde chance peut être potentiellement mélioratif par la suite. Pour autant la douce demeure actuellement célibataire bien qu'entre deux eaux. OCCUPATION Ϟ Après avoir poursuivit pendant quatre années des études en littérature ancienne, Chuck à finalement mit un terme à ses études il y a peu pour une raison personnelle. Désormais elle bosse en tant que libraire dans le commerce de sa mère, elle reprend les rennes en quelques sortes. SUPER POUVOIRS Ϟ Le don hors du commun de la jeune femme se veut complexe puisqu'il mêle deux pouvoirs en un seul. Elle possède le don de télépathie associé au don de clairsentance. Rien qu'en touchant un objet elle peut en connaitre l'histoire passée et rien qu'en focalisant son esprit sur un individu elle peut saisir toute la teneur de son conscient. Un pouvoir qui lui donne pas mal de migraine cependant.

► I'm gracefully tall and you're freakishly short.

Son véritable prénom usuel est Christian, seulement depuis qu’elle est toute petite ses proches la surnomme Chuck ϟ Cette dernière a grandit au sein d’une famille issu d’un domaine populaire et elle ne s’en ai jamais plein ϟ Son paternel est inspecteur au FBI & sa mère écrivain depuis des années et des années ϟ Petite elle avait la faculté de rester terrée dans son mutisme le plus profond ϟ Elle a toujours été solitaire et en retrait ϟ Calme ϟ Elle possède une bibliothèque de films datant des années trente à nos jours, qu’il en est presque impossible d’en connaitre le nombre exact ϟ La Black-Irving passe très souvent la main dans ses cheveux lorsqu’elle se sent gênée ou mal à l’aise ϟ Met toujours ses lunettes de vue lorsqu’une idée lui trottine dans l’esprit ϟ Porte un pendentif sous le signe de l’ambre autour de son cou, cette chaine est symbolique pour elle et le porte quotidiennement ϟ A perdue son frère ainé dans une prise d’otage il y a huit mois jour pour jour. Depuis elle fait énormément de mauvais rêves et essuie pour conséquence des insomnies toutes les nuits ϟ Elle est partie à Seattle il y a deux années pour parfaire ses études en littérature ancienne mais elle est de retour pour soutenir de son mieux sa famille ϟ Son paternel est chargé de l’affaire du meurtre de son fils mais également de l’histoire concernant le fameux orage ; les relations familiales dont plus ou moins tendues ϟ Est en couple depuis un an et demi avec Colton mais ce dernier l’a trompé avec une autre ϟ Un bracelet en argent et pierre de diamant orne son poignet gauche, un héritage de son Jamie, en d’autres termes son grand-frère ϟ Versatile comme pas deux, la jeune femme attise beaucoup la curiosité. Chez elle un sourire même forcé peut faire apparaitre un autre sentiment ϟ A été touchée par l’orage du vingt-huit décembre d’où l’apparition de son pouvoir hors du commun ϟ Ce pouvoir lui procure d’énormes migraines et des maux de tête impossible ce qui ne fait pas bon ménage avec ses insomnies personnelles ϟ A son retour dans sa ville natale, la douce a repris la direction de la librairie de sa mère ϟ La figure maternelle tente de pousser sa fille sur la voie des études mais pour le moment le dialogue reste complexe ϟ Possède un labrador couleur sable de quatre mois prénommé Wind, cette boule de poil demeure tout comme sa maitresse un sacré phénomène ϟ Bois énormément de caféine depuis la période du lycée ϟ Est allergique aux agrumes ϟ Ecoute beaucoup de musique classique pour se relaxer ou encore pour composer des écrits ϟ Ne sort jamais sans son sac à bandoulière ϟ Se déplace très souvent par le biais de son vélo ou encore avec sa Volvo ϟ Mystérieuse ϟ Réaliste ϟ Débrouillarde ϟ Obstinée ϟ Audacieuse ϟ Malicieuse ϟ Joueuse ϟ Joue du piano depuis l’âge de quatre ans ϟ A dû mal à vivre sa nouvelle caractéristique mais ne montre strictement rien à son entourage et seul Liam demeure au courant de cela puisqu’il en possède également une ϟ Le décès de son frangin l’a touche plus qu’elle ne le voudrait et elle se ferme à son souvenir, le deuil est donc difficile ϟ Ne chante jamais sous la douce ϟ Apprécie de sortir le soir ϟ A vécu un mois en Europe pour un projet d’étude ϟ (…).

► If a bear and a shark had a fight, who would win?
DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ÊTES-VOUS À DALLAS? Ϟ
OÙ ÉTIEZ-VOUS DURANT L'ORAGE DU 28 DÉCEMBRE? Ϟ
AVEZ-VOUS REMARQUER UN CHANGEMENT DEPUIS CETTE FAMEUSE NUIT QUE CE SOIT VOUS CONCERNANT OU CONCERNANT VOTRE ENTOURAGE? Ϟ
CITEZ TROIS CHOSES QUI SONT INDISPENSABLES POUR VOUS? Ϟ
À QUOI RESSEMBLE VOTRE QUOTIDIEN? Ϟ

Spoiler:

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Citation :: Δ
my life has taken on a meaning when my eyes met your smile.

DECEMBRE 2010, DALLAS (TEXAS)

Les yeux ensommeillés et pourtant le regard fixant docilement les longues et vastes étagères de la bibliothèque, le jeune homme soupirait déjà de la longueur de sa future activité. Il n’était jamais las et soupirant face a son job quotidien en tant que libraire mais il aimait également se reposer en ce dimanche après midi, un après midi qu’il aurait pu passer seul, en solitaire avec pour seul témoin un bon vieux film de James Dean et son compagnon de toujours : son paquet de cigarettes. Passant une main dans ses cheveux en bataille de la veille au soir, Liam s’aventura un peu plus dans l’arrière boutique du commerce littéraire, près à mettre à jour les derniers arrivages lorsque dans un bruit quelques peu surpris, la porte d’entrée s’ouvrit sur une inconnue dont il n’avait encore jamais encore rencontré le visage, forcément ! Il s’appuya légèrement contre l’encadrement de la porte de la réserve, les bras croisés sur son torse et répliqua d’une voix calme et curieuse. « Comment êtes-vous entrez ?! ». L’inconnue rigola d’une manière tout a fait ironique bien que respectueuse et poursuivit en déposant les affaires sur le comptoir. « … Avec une clef … de préférence. Je me vois mal braquer une librairie, c’est pas du tout mon genre … ». La blondinette sourit en esquissant un sourire aux commissures de ses lèvres et toisa d’une expression communicative et amicale le jeune américain. Ce dernier toujours encré dans sa position initiale, finit par mêler un léger rire à son tour avant de reprendre le filon de la conversation. « Oui, c’est assez logique … Mais cela ne me dis pas ce que tu fais ici ? ». Il fronça les sourcils de manière instinctive tout en se sentant ridicule en même temps, si elle était ici présentement c’est qu’il devait bien y avoir une raison. Il avait beau apprécier la vie comme il la voyait chaque jour, il n’en demeurait pas moins qu’il était beaucoup trop sauvage pour se sentir à l’aise en quelconque situation, du moins certaines surtout. Son interlocutrice enleva sa veste en laine rouge, et la déposa sur l’une des nombreuses chaises de la librairie. « Je vois … je suis la fille de la propriétaire des lieux et comme promis je lui donne un coup de pouce en travaillant aujourd’hui. Ceci dit je m’appelle Chuck. ». Avait elle répliquée d’une voix neutre et calme tout en tendant sa main vers le jeune homme dont elle ignorait encore l’identité. Une identité qui intérieurement attisait grandement sa curiosité intérieure. Alors doucement mais certainement, sa conscience pris le dessus et une implicite douleur secoua son crane et pour masquer cette impression, Chuck plissa les prunelles l’espace d’un instant. Elle pouvait dès lors entendre ses moindres pensées bien qu’un mur solide prône dans son esprit. Elle releva doucement le visage, toujours un maigre sourire dessiné sur ses traits impassible. « Liam. ». Dès lors, il saisit la main de la jeune femme tout en la considérant d’un sourire réciproque. Cette attitude remit alors la blonde sur ses pensées premières, cette personne l’intriguait réellement. Qu’avait il à cachait pour qu’elle ne puisse lire en lui tout comme elle y parvenait avec tous les autres. Sa main resta longtemps dans celle du brun, puis ce dernier soupira doucement. « Bon, je vais m’occupée des nouveaux arrivages, si tu veux … ». « Je vais me charger des piles de bouquins là-bas alors. ». La dénommée Chuck s’en retourna vers ses piles de livres et la journée se défila ainsi sans que les deux jeunes gens ne déversent une seule parole de plus en dépit de quelques œillades furtives et complices à la fois. Une situation que l’ange rigolard appréciait intérieurement. Il retrouvait en elle la simplicité de l’existence, l’envie de vivre pleinement, la confiance naturelle, la beauté d’un tout en somme (…). Il devait être aux alentours de dix-huit heures trente lorsque le cellulaire de la Black-Irving retentit tout à trac dans ce silence taciturne. Elle se releva puis pressa le pas en direction de son sac et elle saisit l’engin électronique rapidement. « Hey … ». La conversation téléphonique dura une bonne dizaine de minutes, des minutes pendant lesquelles le libraire préférait ne pas s’attarder. Du coté de la blonde c’était plutôt des bonnes nouvelles, son petit ami était revenu de son voyage à Seattle et il se proposait de passer la prendre mais elle déclina l‘offre. La tempête au dehors ne laissait rien présager de bon, c’était les aléas de la neige hivernale. « Non, je pense que je vais rester la le temps que ça ce calme dehors, je te rappelle à ce moment là. Okay, d’accord pas de soucis … moi aussi bye. ». Elle mit fin à la discussion téléphonique et mit son cellulaire dans la poche de son jean. Elle passa une main dans sa chevelure et respira en toisant au travers de la fenêtre les flocons de neige tourbillonner de plus en plus vite au fur et à mesure des minutes. « Il y a un problème ? ». La voix de son camarade de rangement la sortie de ses réflexions et elle tourna son visage en sa direction tout en dirigeant vers lui. « Euh, non en fait il va y avoir une rafale et des chutes de neige importantes alors si tu habites pas trop loin tu devrais rentrer ? ». Elle le contourna pour rentrer dans l’enceinte de la réserve afin de regarder s’il n’y avait pas de quoi faire du café, sa mère en avait toujours d’avance lorsqu’elle était seule à faire les inventaires aux heures tardives. « Je sais, mais j’habite pas tout près donc tu vas devoir me supporter un peu plus on dirait ? ». Avait il répondu en riant derechef. « Tu cherches quelques choses ? ». Il arqua un sourcil face à la position de recherche de sa voisine. Il y a avait de quoi s’interrogeait, après tout être a quatre pattes à chercher du café c’était tout de même peu commun. Il émit un énième rire avant de poursuivre. « C’est commun chez toi ? ». « Non, non je cherche juste du café … ». Déclara-t-elle tout en ouvrant une caisse en bois. « Du café ? ». Il continuait sa rigolade solitaire lorsqu’elle se redressa avec en main une boite de caféine. « Oui, c’est … une longue histoire … ». Elle marcha en direction des escaliers, le jeune homme sur ses talons. Quelques minutes plus tard, elle lui tendit une tasse de café chaude en lui accordant un sourire alors que leurs main se touchaient pour la première fois. Un geste sur lequel Liam semblait s’attarder, et au bout de quelques secondes il saisit quelque peu froidement la tasse. « Merci, … Dis moi ça fait longtemps que je bosse ici et on t’a jamais vu dans le coin. ». Elle ferma ses lèvres en une ligne mince et hocha la tête d’un air entendu. Elle prit à son tour une tasse et s’appuya légèrement contre le mur avant de se laisser glisser contre le sol. Son voisin en fit de même et trempa ses lèvres dans le breuvage chaud en espérant ne pas avoir été trop indiscret, bien qu’il désirait en apprendre un peu plus sur elle. « Je suis partie faire mes études quelques temps et puis je suis revenue vivre quelques temps ici lorsque mon frère est … mort. Mes parents s’en veulent beaucoup mais je pense que tout est plus compliqué que ça … ». Elle but une gorgée de café, le regard plongé dans le vide de ses vestiges antérieurs. Liam la toisait avec une expression silencieuse mais emplit d’une certaine compassion. Ce sentiment, le jeune américain le connaissait plus que quiconque tout comme celui de la souffrance, celle qui vous ronge de l’intérieur. Depuis la mort de sa femme, il ne demeurait plus le même mais qui pouvait l’en blâmer ? Les membres de sa famille ? Il était en défaut avec eux ou presque depuis plusieurs années déjà. « … Je suis désolé pour ton frère … ». « … Tu n’as pas à l’être, tu n’y es pour rien. En revanche j’aurais aimée entendre ça de la part de celui qu’il l’a tué. ». Elle avait soufflée ces paroles d’une intonation glaciale presque vide, ce qui surpris légèrement le libraire. Les prunelles de la blonde fixaient un point au hasard de la pièce, tandis qu’elle laissait les interrogations multiples de son voisin lui embrumer la conscience. Ces questions n’étaient pas aussi curieuse qu’elle le pensait, non elles semblaient soucieuses et inquiètes ni plus ni moins. Cependant, elle ne pouvait pas laisser aller la vérité avoir raison de son nouveau don, celui dont elle se passerait fortement. « Ma femme est morte il y a trois années, suite à une maladie. ». Avait il lâché tout à trac sans aucune réserve. Cette révélation sortit la jeune femme de sa pensée primaire et son regard se porta de nouveau sur son interlocuteur. Ce dernier croisa dès lors son regard et ils se toisèrent d’une manière tout à fait silencieuse et profonde.

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Citation :: Δ
lying is not a reason, and reason doesn’t lie, make me trust again, giving me this chance.

AVRIL 2011, DALLAS (TEXAS)

Allongée sur le flanc, les prunelles scrutant les chiffres qui défilaient les uns après les autres sur le radio réveil, Chuck respirait avec aplomb et souffrance. Les pensées qui l’accablaient en cette heure et ce de manière tout à fait supérieure, la rendait fermée comme vide de tous désirs intérieurs. Lorsque la veille au soir, elle avait pris en main le portefeuille de son petit ami elle ne c’était guère attendu à y découvrir sa traitrise et son manque de confiance en leur relation. Depuis quelques temps, il était véridique que le couple qu’il formait été difficile à rapprocher. Cela prenait en compte un bon nombre de choses notamment d’une part, le travail de Colton qui se devait de partir souvent à gauche et à droite pour Seattle ou Atlanta et d’autre part le don classieux que la douce avait hérité depuis l’orage. Elle pouvait lire en un humain comme dans un livre ouvert sans compter cet autre aspect de son pouvoir à discerner le souvenir d’une personne rien qu’en touchant un objet. C’était quelque chose qu’elle n’appréciait pas réellement de vivre, alors faute de mieux elle préférait taire cette aspect de son existence. Deux dons en un seul qui demeuraient néanmoins très dur à porter. Si la Black-Irving était revenue sur les lieux de son enfance, c’était avant tout pour honorer une dernière fois les anciens vestiges de son frère disparu dans des conditions valables pour des séries télévisées ; mais la réalité une fois de plus dépassait la fiction. Il devait être aux alentours de deux heures du matin lorsque la porte principale de l’appartement claqua doucement dans l’entrée. La petite lampe qui éclairait la chambre mit dès lors Colton sur la voie de la présence non endormie de sa moitié. Cette dernière toujours couchée sur le coté contemplait toujours le même cheminement du regard, et le temps s’écoulait toujours autant. Doucement, il prit place au bord du lit tout en lui caressant le bras. « Tu ne dors toujours pas ? ». Aucuns gestes de réaction et pourtant son pouls s’accélérait de nouveau. Il arqua légèrement un de ses sourcils avant de l’embrasser avec tendresse dans le creux de son cou tout en remontant avec précaution sur ses lèvres. « C’est aussi de cette manière que tu la séduis ? ». Avait elle répliquée d’une manière sèche et distincte. Elle se redressa quelque peu contre le devant de l’édredon, son regard noisette soutenant le sien. Le brun passa une main sur son visage épuisé, laissant une expression de gêne envahir ses traits si calme autrefois. « Comment as-tu … ». « Peu importe comment je l’ai su … comment toi as-tu pu … ». Se mordant instinctivement sa lèvre inférieur pour masquer son envie soudaine de crier, ses prunelles s’embrumèrent rapidement d’eau. Le jeune architecte se rapprocha un peu plus d’elle, les yeux brillant à son tour. Chuck pouvait sans l’ombre d’un doute lire ses pensées actuelles et ce sans aucune restriction. Il souffrait de cette situation et il comptait le lui dire afin de repartir vers un nouveau chemin avec elle, mais cela la blonde avait du mal à l’imaginer. La colère était beaucoup trop encrée en elle pour qu’elle puisse y voir clair sur le moment présent. Il releva doucement le visage de la Black-Irving et reprit d’une voix murmurée. « Je comptais t’avouer la vérité Chuck, je te le jure sur ce que j’ai de plus cher mais ce soir là j’avais trop bu, c’était une erreur et rien de plus je te l’assure … ». Les prunelles du brun vrillaient toujours ses celles de sa moitié alors que celle-ci laissait les larmes finirent leur course sur ses joues blanches. Colton les essuya en les caressant de son pousse tout en collant son front à celui de la jeune femme. « Si tu savais ce que cette erreur me ronge, je t’en prie dis moi qu’avec le temps tu pourras me pardonner. ». Lui avait il soufflé sur ses lèvres. Un léger silence s’empara de la pièce, un silence qui se voulait pesant et sans compréhension aucune. Chuck déposa ses mains sur les poignets de son interlocuteur et serra ses lèvres en une ligne mince. Elle respira doucement pour tenter de calmer la haine intérieure de la commander. « J’avais confiance en toi Colton … Et pourtant malgré toute la colère que je nourris envers toi … ». Il ne lui laissa pas finir sa phrase, et le Buckley l’embrassa avec tendresse et accroche. Chuck baissa légèrement le visage et secoua négativement la tête. Elle se dégagea de son étreinte en se levant, puis le toisa d’une œillade perdue, les larmes continuant de perler sur ses joues. « Je .. Laisse moi du temps d’accord … ». Derechef, elle passa la main dans sa chevelure ondulée et sortit de la chambre. Quand à Colton, il se contenta de baisser la tête tout en jurant contre sa conduite et lui-même. Il comptait bien réparer son erreur et ce peut importe a quel prix.

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Citation :: Δ
the souls destined to be together, find themselves on the road to the future.

JUILLET 2011, NEW YORK (ETATS-UNIS)

Voila presque deux mois qu’ils travaillaient ensemble, dans le même univers, dans la même sphère d’idée et surtout dans la même parcelle de distinction. Liam avait finit par lui divulguer la teneur de son silence dans son intégralité. A son image, il était aussi affecté par un don surnaturel mais il semblait s’y faire bien plus qu’il ne le laissait sentir intérieurement. Et pourtant, toujours de la même manière elle ne pouvait avoir accès a l’intégralité de sa conscience pour la simple et bonne raison qu’il y dressait un mur en plomb. Liam ne lui avait pas réellement dit sa capacité, il ne tenait peut être pas à lui en faire part mais pourtant cela n’empêchait pas leur entente de perdurer de manière méliorative au fil des jours. Ils passaient beaucoup de temps ensemble, et le tout sur une note de complicité qui la jeune femme n’arrivait pas à saisir. Il semblait que Liam voulait la protéger, la prendre sous son aile et l’empêcher de souffrir à nouveau. Quand à lui, il retrouvait en Chuck l’insouciance et la joie de l’existence. Elle lui permettait d’être lui et ce sans aucuns regrets, en dépit de décès de sa femme il y a de cela trois ans. Ils étaient assis sur la bordure d’un rempart dans le parc, lorsque le brun aux reflets de cuivre répliqua doucement. « Tu es heureuse Chuck ? ». Dès lors, le regard écorce de la jeune femme se porta sur celui de son interlocuteur. Elle fronça les sourcils quelque peu surprise par l’interrogation de Liam. Un léger silence s’empara d’elle, laps de temps qui lui permit de saisir une certaine inquiétude dans son conscient intérieur. « Ne tentes pas de lire en moi, Chuck. S’il te plait … Je te le demande comme un service, j’ai juste besoin de savoir si tu es heureuse en ce moment mais aussi pour le reste de ton existence ?! ». La voix pressée et soucieuse de son compagnon de littérature la laissait penser qu’il savait quelques choses à propos de sa personne, mais qu’il ne voulait aucunement le lui dire. Ses lèvres s’ouvrirent légèrement et elle secoua la tête complètement perdue. « Pourquoi que se passera-t-il si je lis en toi ? J’y trouverais quoi ?! ». Déclara-t-elle impassible, sa voix respirant la froideur soudaine de l’hiver. Elle se redressa de toute sa hauteur, le considérant d’une expression qui le faisait souffrir intérieurement. « Alors tu serais au courant de choses qui te dépasse, et je ne veux pas que tu les vois. ». La voix de Liam était également aussi sèche que la sienne, si ce n’était qu’elle révélait toujours l’inquiétude qui prônait dans son esprit. « Je ne t’ai pas attendu pour braver les faits qui me dépasse Liam. ». Ils défièrent du regard, puis elle le contourna pour reprendre la route vers son logement, jusqu’à ce qu’il la tire par le poignet pour qu’elle le regarde de nouveau dans les yeux. « Je désire simplement que tu sois heureuse, rien de plus Chuck. ». « Pourquoi cela t’intéresse t-il tant que cela ? ». Il garda le silence, puis lâcha la prise de son poignet gauche, le regard vide de sens, vide de pouvoir ne rien lui dire. Elle soupira et reprit la route vers sa destination première. Sac en bandoulière sur son épaule, elle marchait d’une marche rapide pour pouvoir en finir avec cette journée sans fin. (…) Soupirant avec un certaine fureur soudaine, Chuck se laissa tomber sur le canapé en cuir noir. Elle ne comprenait du tout le comportement de Liam, et ne chercherait plus du tout à en comprendre davantage. Posant doucement sa tête sur un cousin, elle ferma les yeux laissant peu à peu sa fatigue prendre le dessus sur toutes ses pensées facétieuses. Une heure, puis deux heures, puis trois … Elle avait passée la dernière partie de l’après midi à dormir, lorsque la sonnerie de son cellulaire retentit pour la tirée de sa fatigue qui c’était on ne peut plus aggravé au final. Elle tendit le bras et s’en saisit rapidement, puis en voyant le prénom de Liam s’affichait sur ce dernier, elle resta là sans bouger. Elle n’avait envie de voir personne et encore moins le brun. Ce dernier ne l’entendait pas de cette oreille et partit dès lors pour l’appartement de la blondinette, elle ouvrirait la porte car tel demeurait sa volonté. Le silence régnait dans le salon, et ce fut sans bruit qu’elle ferma les yeux une fois de plus, mais aucune paix intérieure ne semblait vouloir pointer le bout de son nez. Elle tergiversait encore avec elle-même et sa conscience interrogative lorsqu’un bruit sourd frappa la porte d’entrée de son logement. « Chuck, ouvre s’il te plait. ». Lui avait-il demandé poliment, mais elle n’en fit rien comme il s’en doutait depuis le tout début. Il soupira une énième fois avant de frapper de nouveau contre la porte en chêne. « Chuck … ». La nommée se leva avec un excès de colère encore soudain et ouvrit la porte avec un regard des plus vides. « Arrête tout ça Liam, ça ne rime à rien. ». Il releva son visage vers la Black-Irving peu enclin à parler sur le palier de la porte, elle se poussa légèrement pour le laisser entrer et ferma la porte derrière lui. Elle se retourna dos collé au mur, tandis qu’il s’approchait un peu plus d’elle. « Cela à du sens, seulement tu ne sais pas à quel point. ». Lui avait il soufflait dans un voix à peine audible avant de poursuivre sur le même ton. « Tu veux comprendre alors soit, vas y … ». Avec précaution, la libraire leva ses prunelles couleur chocolat vers les yeux de Liam. Ses pensées se tournèrent dès lors sur le mur de fer qu’il c’était forgé, pour voiler ce qui l’accablait depuis quelques temps déjà. Elle finit par en saisir la portée et ce d’une manière plutôt inattendue. En effet, le britannique d’origine avait le don du contrôle de l’espace-temps, celui de revenir en avant comme en arrière et ce à sa guise plus ou moins. Son comportement actuel se forgeait par le biais de souvenir de sa défunte épouse, il observait certains de ses vestiges de loin jusque ce que son pouvoir se joue de lui en le propulsant dans un futur qu’il n’imaginait pas vraiment. Il avait vu la mort de l’américaine, et tentait en vain de la protéger de manière personnelle. Mettant fin à la connexion de ses pensées, la douce respira de façon un peu plus saccadé et marcha de quelques pas. « Chuck … ». Elle leva la main en guise d’un temps de répit, et se retourna vers lui en haussa les épaules. Elle était sous la surprise de ce qu’il lui cachait non pas la mort qu’il avait de sa personne mais les sentiments qu’il nourrissait à son égard. Ces derniers si forts et sincères qu’elle se sentait mal à l’aise. Liam lui saisit la main et la força à le regardait dans le blanc des yeux. « Tu en as vu plus que tu ne devrais, tu sais tout de moi désormais. ». Lui avait il soufflé dans le creux de son oreille tout en reposant son visage face au sien. Elle ne bougea pas d’un millimètre alors qu’il lui caressait doucement la joue et qu’il esquissait un sourire masqué. « Je t’en pris fait attention à toi Chuck … ». La douleur de la perte se lisait en lui comme une évidence voilée et pourtant elle pouvait désormais comprendre ce personnage haut en complexité. La blonde scrutait son visage en silence, puis dans un mouvement de douceur l’ange rigolard vint chercher les lèvres de celle pour qui les sentiments demeurait enfouis mais réels au fon de lui-même.